{RED PANDA}

Dimanche 28 novembre 2010 à 15:15

http://panda-roux.cowblog.fr/images/P1030090.jpg

Je suis en train de devenir folle. Je n'en peux plus. 2h que je bloque à la première question de ce putain de DM de maths. J'ai viré Salem qui dormait sur ma chaise de bureau et il est parti dormir sur mon lit. Ce chat est une carpette. Je rêverais de renaître chat après ma mort. Ou alors panda roux. Mais pitié, surtout pas humaine. Je suis heureuse de ne pas croire en la réincarnation.  

Bref. Après les maths pour mardi j'ai l'histoire-géo pour le même jour. Après, l'économie pour lundi. Plus les 20 lignes d'espagnol. Sans parler du DS de japonais sur le texte que j'ai perdu. Et la dissertation de philo dont je n'ai pas la moindre idée de ce que je pourrais mettre dedans, pour samedi.

Sauf que pendant ce temps, les phases maniaques deviennent de plus en plus courtes et celles dépressives de plus en plus durables. Et je vous assure que quand je suis occupée à me demander comment tout détruire, le monde ou moi-même, je me contrefous de mes devoirs. En fait ça alimente même mes crises. Savoir que j'ai une tonne de devoirs dont je n'ai absoulement pas l'énergie pour me battre contre, à essayer de comprendre les énoncés. Surdouée mon cul. Tout ce que je constate c'est que je n'y arrive pas. Je n'ai rien acquis de ma première. Tous mes cours qui en reprennent la notion sont incompréhensibles pour moi.

Je veux faire du DDR. Le DDR, tout ce dont on a besoin, c'est de l'entraînement. Aucune connaissance. Juste bouger ses doigts / ses jambes.

Je ne vais pas y arriver.
Je vais rater cette année.

Jeudi 25 novembre 2010 à 20:33

24/11/10   9h


J'ai rêvé que j'avançais sur un mince chemin de carrelage, garni d'eau et de savon. A ma droite, un mur/une pente avec le même carrelage. A ma gauche, des eaux noires comme le charbon, et tièdes. Accueillantes. Et surtout, inévitables. Le chemin se rétrecissait petit à petit alors que j'avançais en spirale. La pente prenait de plus en plus de place mais je me disais que je ne devais pas aller dans l'eau -- sans la moindre inquiétude toutefois. Il faisait très sombre. Je voyais d'autres chemins de carrelage au loin. Je me disais que si je tenais bon, après un dédale je pourrais prendre un de ces chemins. Si je gardais mon équilibre.

Avant le carrelage, j'avais avancé sur un chemin en lattes de bois. J'avais la place d'avancer mais pas trop quand même. Genre 1m de largeur. Et il n'y avait rien d'autre autour. Du noir, le noir le plus pur que j'aie jamais vu. Juste le chemin importait. Il faisait sombre aussi, mais un peu moins.

L'eau, c'était la mort. Douce et sombre.

Combien de temps est-ce que je tiendrai face à ces troubles bipolaires ? L'intensité de mes crises monte en crescendo.

Il faut qu'ils comprennent. A quel point ils m'ont fait de mal. Le monde devra payer pour ce qu'il m'a fait.

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